Une nouvelle Harmonie Céleste

Ils sont au nombre de sept.

Sept mondes libres et éveillés, à la naissance simples planètes en apparence, mais métamorphosés par les milliards d’années, ils ont pris la forme du symbole enfoui en eux dès l’aube des temps.

Désormais libres de voguer hors de leur orbite initiale ils sont à la recherche de la source de Vie.

Car la vie, les Wakans la portent en eux ; sur eux, à travers les peuples qu’ils abritent ; mais surtout ils ont pour mission de la protéger et de la transmettre. Et pour cela il leur faut trouver la Fleur du Cosmos.

dragonphoenix

Les anciens connaissaient sept planètes : la Lune, le Soleil, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Ils avaient observé que celles-ci se déplaçaient, et toujours dans la même bande de ciel que l’on appela le Zodiaque. Ces sept voyageuses furent nommées « astres errants », par opposition aux étoiles, qui paraissaient fixées à la voûte céleste.

Platon rapporte que l’ordre de la terre et du ciel, la communauté des hommes et des dieux, la sagesse et l’esprit de justice qui les unit, valut à notre univers le nom de Cosmos : « l’arrangement ».

Cette grande harmonie universelle ne pouvait manquer de se voir jusque dans le mouvement des planètes elles-mêmes. De se voir, ou plutôt de s’entendre. Oui, de s’entendre, car pour les pythagoriciens, chaque sphère produit un son, en accord avec ses proportions. Chacune sa note, et ensemble, les sept planètes du monde connu composent une gamme complète, à l’origine de la Musique des Sphères, créée par leur mouvement.

Ainsi les Wakans composent à leur tour une harmonie céleste.

Une harmonie d’un nouvel ordre, car ils sont « astres errants » à plus d’un titre : la longue et lente danse autour d’un soleil unique a pris fin, ils doivent maintenant s’en détacher pour composer leur propre chant à travers le Cosmos : Fa-Seiryu le dragon, Ré-Susaku le phœnix, et les autres…

Leur but est immense et le chemin sans retour car leur musique les mènera à la Source de Toute Chose.

En chemin ils s’abreuvent, selon leur propre volition, aux innombrables sources de lumière de la galaxie, puisant les énergies nécessaires à la vie qu’ils portent à fleur de peau. Et la conscience de ces peuples sensibles, en symbiose avec le Wakan et eux-mêmes en quête de l’indicible, pousse la planète toujours plus haut dans son éveil.

Il est dit que seul le sage, d’une céleste oreille surpassant l’oreille des hommes, entend à la fois les sons humains et les sons célestes, fussent-ils loin ou près. Alors fermez les yeux et laissez votre esprit vous guider : vous verrez et entendrez peut-être les sept, réunis pour un chant harmonique roulant vers les confins du Cosmos.

Accompagnez-les dans leur quête, et ils porteront vos espoirs !

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